OPEN SOURCE BODY
L’ultra-portabilité des technologies de la santé peut-elle réduire l’inégalité d’accès aux soins ? Mouvement international, l’Open Science Hardware propose l’accès pour tous aux dispositifs médicaux et aux outils d’analyse et de recherche et développe des outils et prototypes pour faciliter la customisation et le recyclage du matériel pour la santé. Le medialab Makery invite des scientifiques, des professionnels de santé, des designers et des artistes à présenter et discuter les enjeux du bioDiY pour la santé. au long d’une semaine d’ateliers, conférences, démos et performances.
Open Source Body fait partie du programme des Journées nationales de l’innovation en santé 2018.
40 +
participants
4
lieux
5 +
ateliers
30 +
projets
Favoriser la recherche collaborative et l’apprentissage par le faire
Construire des ressources pour l’éducation ouverte et la formation
Encourager l’usage de matériel ouvert dans la recherche publique
Développer l’instrumentation expérimentale pour les sciences
Améliorer l’orientation diagnostique
Développer les laboratoires portatifs
Ultraportabilité des technologies de santé
Encourager l’open source pour les dispositifs médicaux
Co-conception en matériel de santé
Synergies entre design, certification et pratique
Capacitation des déserts médicaux
Soutien aux ONG auprès des réfugiés et catastrophes naturelles
Médecine de première ligne et services d’urgence
Répondre aux défis de la santé communautaire et de l’auto-support
Meilleures inclusivité, équité et respect des différences
Solidarité avec les minorités
Soutien aux personnes en dessous du seuil de pauvreté
Réponses aux épidémies et aux pollutions endémiques
Réduire les barrières sociales pour la participation publique
Evolutions historiques des politiques de santé publique
Contrôle social des corps dans les dispositifs de santé publique
Démocratie sanitaire et autorité de la science et de la médecine
Reprise en main citoyenne de l’orientation des défis de la science
Visualisation et sonification
Gynécologie Do-It-Yourself
Revendication de l’autonomie corporelle
Art corporel et subversion biopolitique
DIY bioart et désacralisation de la science et de la santé
Le mouvement Global Open Science Hardware (Gosh) cherche à réduire les barrières entre créateurs et utilisateurs d’outils scientifiques pour soutenir la recherche et le développement de la connaissance.
Nos principes s’énoncent comme suit :
N’importe qui peut créer, obtenir, étudier, modifier, distribuer, utiliser et partager des conceptions de projets de matériel de science ouverte.
Les outils sont ouverts, libres et sous licences correspondantes.
Nos documents sont compréhensibles et destinés au plus grand nombre.
Nous partageons plus qu’agissons territorialement.
Pour l’accessibilité socio-économique, les matériaux sont à bas coûts et faciles à obtenir dès que cela est possible.
Le matériel de science ouverte est facile d’entretien et réparable.
Nous suivons les principes déjà établis par les mouvements du logiciel open source, du logiciel libre, de la science ouverte et du matériel ouvert.
Les expériences scientifiques utilisant du matériel ouvert sont plus faciles à reproduire, à comparer, et ont plus de potentialité à être répliquées.
Il est plus facile de comparer les données entre secteurs, standards et pays si l’on utilise du matériel ouvert.
La reproductibilité est la garantie d’une bonne science, et le matériel de science ouverte permet une meilleure reproductibilité.
Le matériel de science ouverte permet de faire plus de science.
1 000 têtes sont meilleures qu’une.
Les personnes ont un droit à la connaissance, et donc aux outils permettant d’enrichir cette connaissance.
En devenant créateurs, les utilisateurs alignent leurs technologies en accord avec leurs valeurs.
Les bénéfices de la science devraient être partagés avec tous, et ne devraient pas créer de dommages.
Le matériel de science ouverte est ouvert à tous, sans considération de parcours scolaire, de pays, de race, de sexe, de religion et ne tolère aucune discrimination qui serait basée sur ces terrains.
Gosh est utilisé pour des objectifs pacifiques.
Nous défendons un principe de science ouverte, ce qui requiert un matériel de science ouverte.
Nous orientons la science vers des pratiques collaboratives, accessibles et communautaires, et loin des pratiques individuelles, institutionnelles, propriétaires et territoriales.
Nous créons plus d’options pour que les personnes puissent poursuivre des recherches, à la fois dans les institutions existantes (l’université, les ONG, les associations, les start-ups et l’entreprise) et hors de toutes ces institutions.
Nous créons des espaces pour la science au-delà des institutions établies (par exemple l’université et les ONG) de manière à ce qu’il y ait plus d’options pour des trajectoires de recherche.
Nous élargissons les méthodes permettant de s’engager dans la pratique scientifique, de manière à ce que les multiples savoirs d’une grande diversité de personnes puissent prendre part à la création de connaissance, aujourd’hui, et demain.
Plus de personnes et plus de types de personnes peuvent prendre part à la science et en bénéficier.
Nous brisons les logiques de séparation à la fois entre disciplines et entre différents types d’institutions, en reliant les différents domaines de la connaissance – vous n’avez pas besoin d’être “biologiste” pour faire de la biologie, d’avoir un diplôme pour faire de la recherche.
Le matériel de science ouverte réduit la division entre le Sud global et le Nord global, entre les professionnels et les amateurs, et en particulier dans les pays à faibles revenus.
Le matériel de science ouverte met la connaissance locale en action et contribue à la justice cognitive.
Le matériel de science ouverte permet à une diversité de valeurs et de voix de poser des questions de recherche et de fabriquer de la technologie.
Nous avons des champions de la communauté, pas d’autorité centrale.
Nous sommes une communauté active engagée dans des réalisations partagées.
Nous nous construisons sur le travail de chacun plutôt que travaillons dans l’isolement.
Plus on est de fous, plus on rit.
Pour qu’elles puissent poursuivre des recherches basées sur leurs intérêts.
Pour qu’elles puissent poursuivre des recherches basées sur les besoins de leurs communautés.
Pour qu’elles puissent poursuivre des recherches en recevant de nombreuses formes de soutien (dont des soutiens financiers, personnels, temporels, matériels).
Pour qu’elles puissent mettre en œuvre leurs idées à bas coûts.
Pour qu’elles puissent comprendre comment leurs outils fonctionnent en empruntant, construisant et partageant la technologie.
Pour obtenir une transparence technologique et un droit de regard public.
Pour construire un mouvement.
(“Boîtes noires” réfère à n’importe quelle pièce d’équipement dont les contenus sont mystérieux pour leur utilisateur. Les technologies sont open source)
En empruntant, construisant et partageant la technologie nous comprenons comment nos outils fonctionnent.
Construire Gosh est une manière d’apprendre en faisant.
Le matériel de science ouverte améliore la transparence technologique et la surveillance publique.
Les technologies sont adaptables et peuvent par conséquent répondre directement aux besoins sociaux et techniques locaux.
Il existe un lien direct entre les besoins d’une communauté d’utilisateurs et le matériel scientifique car la communauté d’utilisateurs peut accéder, changer, adapter et utiliser les outils.
Le matériel de science ouverte permet aux utilisateurs de publier les résultats et la connaissance rapidement et souvent, permettant ainsi d’adapter les outils de manière agile.
Le matériel de science ouverte est conçu selon l’échelle.
La recherche peut se dérouler dans ou hors de l’université, dans ou hors du lab, dans ou hors des espaces commerciaux.
Gosh change les normes au sein de la science institutionnelle établie quand les chercheurs partagent ouvertement la connaissance et la technologie.
Avec Gosh, les personnes non-scientifiques/indigènes peuvent faire de la recherche dans leur langue natale et l’adapter à leur contexte local.
Gosh permet à la science de se tenir dans des lieux où elle ne se déroulerait pas habituellement.
Gosh souhaite un changement culturel de manière à ce que ces possibilités soient intergénérationnelles.
PROGRAMME
22–27 janvier 2018 | La Paillasse, echOpen, CRI, La Gaîté Lyrique, Paris
Makery relaie l’événement sur les réseaux sociaux pour maintenir une qualité constante d’informations pour les participants du festival Open Source Body et la communauté Open Science Hardware. Suivez le hashtag #OpenSourceBody
L’atelier Unborn0x9 appelle les bio-hackers, acteurs sociaux et agitateurs politiques à venir écouter et intervenir sur un environnement sonore dérivé de la conversion de fréquences ultra-soniques. Il s’agit d’une phase de développement en vue de la création d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang. Projet produit par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia d’Orléans et le fablab Echopen de l’Hôtel-Dieu à Paris autour du développement d’un écho-stéthoscope open source à bas coût.
inscriptions : ewen@makery.info
En tant que laboratoires scientifiques transhackféministes et queer Pechblenda/Hackteria veut proposer un temps et un espace pour la confluence des cyborgs, cyber-sorcières et alchimistes dégénérés. Perturbations noiSEX à partir des outils DIWo, fluides et corps non statiques.
inscriptions : ewen@makery.info
Atelier partie 1 : conception d'un serious game sur la politique des toxicités, des corps pétro, agro, pharma. Biopolitique des perturbateurs endocriniens impliquant les acteurs humains et non humains impliqués dans le cycle endocrinien global : molécules, produits, flux sémiotiques, entreprises transnationales, régulations institutionnelles, nourriture que nous aimons manger et toxiques que nous assimilons, etc.
inscriptions : ewen@makery.info
L’atelier Unborn0x9 appelle les bio-hackers, acteurs sociaux et agitateurs politiques à venir écouter et intervenir sur un environnement sonore dérivé de la conversion de fréquences ultra-soniques. Il s’agit d’une phase de développement en vue de la création d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang. Projet produit par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia d’Orléans et le fablab Echopen de l’Hôtel-Dieu à Paris autour du développement d’un écho-stéthoscope open source à bas coût.
inscriptions : ewen@makery.info
Atelier partie 1 : conception d'un serious game sur la politique des toxicités, des corps pétro, agro, pharma. Biopolitique des perturbateurs endocriniens impliquant les acteurs humains et non humains impliqués dans le cycle endocrinien global : molécules, produits, flux sémiotiques, entreprises transnationales, régulations institutionnelles, nourriture que nous aimons manger et toxiques que nous assimilons, etc.
inscriptions : ewen@makery.info
Atelier partie 1 : conception d'un serious game sur la politique des toxicités, des corps pétro, agro, pharma. Biopolitique des perturbateurs endocriniens impliquant les acteurs humains et non humains impliqués dans le cycle endocrinien global : molécules, produits, flux sémiotiques, entreprises transnationales, régulations institutionnelles, nourriture que nous aimons manger et toxiques que nous assimilons, etc.
inscriptions : ewen@makery.info
EchOpen, Hôtel-Dieu,1 Parvis Notre-Dame (Paris 4ème). Ascenseur dans l'aile gauche, 6ème étage (demander à l'accueil) echOpen est un projet ouvert et collaboratif et une communauté menée par une équipe multidisciplinaire d'experts et de professionnels confirmés ayant pour objectif de concevoir un écho-stéthoscope (sonde à ultra-sons) fonctionnel et à bas coût connecté à un smartphone, pour permettre la transformation radicale de l'orientation diagnostique dans les hôpitaux, la médecine générale et dans les déserts médicaux. Cette initiative s'adresse aux professionnels de santé dans les pays du nord et du sud. Le projet est soutenu par la Fondation Pierre Fabre et la Fondation Altran pour l'innovation.
L’atelier Unborn0x9 appelle les bio-hackers, acteurs sociaux et agitateurs politiques à venir écouter et intervenir sur un environnement sonore dérivé de la conversion de fréquences ultra-soniques. Il s’agit d’une phase de développement en vue de la création d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang. Projet produit par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia d’Orléans et le fablab Echopen de l’Hôtel-Dieu à Paris autour du développement d’un écho-stéthoscope open source à bas coût.
inscriptions : ewen@makery.info
En tant que laboratoires scientifiques transhackféministes et queer Pechblenda/Hackteria veut proposer un temps et un espace pour la confluence des cyborgs, cyber-sorcières et alchimistes dégénérés. Perturbations noiSEX à partir des outils DIWo, fluides et corps non statiques.
inscriptions : ewen@makery.info
Atelier seconde partie : Aliens in Green / Bureau d'études recherchent des personnes – spécialistes et non-spécialistes, conscientes ou non-conscientes de leur propre relation aux toxicités du quotidien, et en particulier aux perturbateurs endocriniens – pour réaliser des entretiens évoquant notre vie dans un monde toxique.
inscriptions : ewen@makery.info
Initiation à une plateforme open source imprimable en 3D pour la microscopie fluorescente, l’optogénétique et le contrôle de la température.
inscriptions : ewen@makery.info
Autour de l’usage de DI-Lambda, un colorimètre open hardware permettant de réaliser des dosages colorimétriques essentiels. L’atelier permettra d’apprendre à mesurer la concentration de protéine dans le lait et la concentration de plomb dans les sols.
inscriptions : ewen@makery.info
Makery et La Paillasse invitent tous les participants et intervenants des workshops, les équipes et personnes intéressées par le festival à venir échanger autour d'un verre.
L’atelier Unborn0x9 appelle les bio-hackers, acteurs sociaux et agitateurs politiques à venir écouter et intervenir sur un environnement sonore dérivé de la conversion de fréquences ultra-soniques. Il s’agit d’une phase de développement en vue de la création d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang. Projet produit par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia d’Orléans et le fablab Echopen de l’Hôtel-Dieu à Paris autour du développement d’un écho-stéthoscope open source à bas coût.
inscriptions : ewen@makery.info
En tant que laboratoires scientifiques transhackféministes et queer Pechblenda/Hackteria veut proposer un temps et un espace pour la confluence des cyborgs, cyber-sorcières et alchimistes dégénérés. Perturbations noiSEX à partir des outils DIWo, fluides et corps non statiques.
inscriptions : ewen@makery.info
Atelier seconde partie : Aliens in Green / Bureau d'études recherchent des personnes – spécialistes et non-spécialistes, conscientes ou non-conscientes de leur propre relation aux toxicités du quotidien, et en particulier aux perturbateurs endocriniens – pour réaliser des entretiens évoquant notre vie dans un monde toxique.
inscriptions : ewen@makery.info
Initiation à une plateforme open source imprimable en 3D pour la microscopie fluorescente, l’optogénétique et le contrôle de la température.
inscriptions : ewen@makery.info
Autour de l’usage de DI-Lambda, un colorimètre open hardware permettant de réaliser des dosages colorimétriques essentiels. L’atelier permettra d’apprendre à mesurer la concentration de protéine dans le lait et la concentration de plomb dans les sols.
inscriptions : ewen@makery.info
Le Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI) invite tous les étudiants et chercheurs du CRI, le personnel et les personnes extérieures à venir rencontrer et échanger avec Alexey Zaytsev, designer hardware basé à Shenzhen, Chine; André Maia Chagas, membre de l'initiative TREND in Africa et créateur de Flypi, un microscope à fluorescence à 100€; et Guy Aildeberg, étudiant en thèse au CRI et qui développe un kit de détection d'ADN à bas coût. Ils nous en diront plus leurs projets autour d'un verre de vin ou de jus et parleront de leurs expériences personnels et dernières évolutions du domaine.
Ce rendez-vous est rendu possible grâce à l’Institut Innovant de Formation par la Recherche (IIFR), le programme européen H2020 Doing it Together Science (DITOS), l'École Doctorale Frontières du Vivant (FdV PhD). Ces programmes sont tous menés par le Centre de Recherches Interdisciplinaires de Paris.
Ce projet a reçu un financement du programme de recherche et d'innovation H2020 de l'UE sous l'agrément No 709443.
Inscriptions :
https://events.cri-paris.org/e/168/meetup-and-demo-open-hardware-and-health
L’atelier Unborn0x9 appelle les bio-hackers, acteurs sociaux et agitateurs politiques à venir écouter et intervenir sur un environnement sonore dérivé de la conversion de fréquences ultra-soniques. Il s’agit d’une phase de développement en vue de la création d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang. Projet produit par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia d’Orléans et le fablab Echopen de l’Hôtel-Dieu à Paris autour du développement d’un écho-stéthoscope open source à bas coût.
inscriptions : ewen@makery.info
En tant que laboratoires scientifiques transhackféministes et queer Pechblenda/Hackteria veut proposer un temps et un espace pour la confluence des cyborgs, cyber-sorcières et alchimistes dégénérés. Perturbations noiSEX à partir des outils DIWo, fluides et corps non statiques.
inscriptions : ewen@makery.info
Atelier seconde partie : Aliens in Green / Bureau d'études recherchent des personnes – spécialistes et non-spécialistes, conscientes ou non-conscientes de leur propre relation aux toxicités du quotidien, et en particulier aux perturbateurs endocriniens – pour réaliser des entretiens évoquant notre vie dans un monde toxique.
inscriptions : ewen@makery.info
Les participants présenteront un résumé des travaux menés en ateliers.
Ouvert à tous.
Scientifiques, professionnels de santé, designers et artistes proposeront des démonstrations de leurs prototypes.
Avec : echOpen, MyHumanKit, GaudiLabs, Hackteria, HardGlam, Guy Aidelberg, Victoi Benichoux, Prometheus Science (André Maia Chagas), Koi Science (Alexey Zaytsev), La Paillasse, Sano Celo, Ovaom, Institut Pasteur & ENSCI-Les Ateliers, iGEM Pasteur 2017 - Æther, iGEM Pasteur 2016 - Mos(kit)o, Faircap, Les Parleuses.
Le matériel ouvert pour la santé :
L’Open Science Hardware regroupe dans le monde entier des chercheurs, scientifiques, médecins, designers, activistes, artistes et usagers qui défendent la conception, le design et le partage de matériels scientifiques ouverts, sans copyright et distribué, en s’inspirant du logiciel libre et des techniques de fabrication numérique modernes. L’objectif de la science citoyenne est d’accroître l’accès aux dispositifs médicaux et aux outils d’analyse et de recherche, de permettre leur appropriation, leur customisation et leur recyclage et d’en réduire les coûts.
Le matériel ouvert pour la santé permettrait d’apporter une réponse aux défis des services d’urgence, des déserts médicaux, des pollutions endémiques, mais aussi de la médecine de première ligne auprès de populations à forte prévalence de risques. L’Open Science Hardware constitue également une réponse aux enjeux globaux liés à l’aide au développement par la formation.
Scientifiques, professionnels de santé, designers et artistes présenteront leurs projets.
Modération : Makery
Avec : Delphine Bézier (MyHumanKit), Wieke Betten (Waag Society), Alexey Zaytsev (Koi Science/DI-Lambda), Dasha Ilina (Center for Technological Pain), Fanny Prudhomme (Les Parleuses), Enrico Bassi (MAde4You, Opendot fablab Milan), Guy Aidelberg (CRI), Pechblenda/Hackteria, Céline Tchao (Open Science School).
Favoriser l'accès au soin :
Ces dernières années ont émergé des prototypes de kits portables pour la médecine, des prothèses DiY, des écho-stéthoscopes portables, des applications ouvertes pour le diagnostic médical et même des laboratoires portatifs. Autant de dispositifs médicaux qui pourraient révolutionner la pratique de la médecine et réduire les inégalités sociales dans l’accès aux soins.
Hors des industries du secteur, qui proposent des coûts prohibitifs, certains chercheurs développent dans leur pratique des dispositifs pour identifier des cellules cancéreuses dans le sang, des produits chimiques dans l’urine ou surveiller les signes vitaux. Ces outils qui pourraient être utilisés pour les soins de santé et l’orientation diagnostique ne sont bien souvent jamais industrialisés, faute de standardisation et/ou de documentation pour que d’autres puissent les utiliser.
Introduction sur les Journées nationales de l'innovation en santé par le professeur Jean-Yves Fagon, délégué ministériel à l'innovation en santé
15h-16h : Innovation en santé et laboratoires collaboratifs
Marc Fournier, directeur de La Paillasse, espace associatif - laboratoire éco-citoyen
Imane Baïz, coordinatrice du programme Doing-It-Together-Science pour le Centre de Recherches Interdisciplinaires
Olivier de Fresnoye, co-fondateur de l'association d'écho-stéthoscopie echOpen de l'Hôtel-Dieu
Modération : Ewen Chardronnet, Makery
16h-17h : Les laboratoires portatifs pour la santé dans les pays émergents
Jean-Baptiste Ronat, responsable du projet MiniLab de Médecins Sans Frontières
François Piuzzi, directeur de la commission Physique sans Frontière pour la Société Française de Physique
Dr. Marc Dusseiller, réseaux Hackteria et Global Open Science Hardware
Modération : Olivier de Fresnoye, echOpen
17h-18h : quels outils pour le diagnostic rapide en santé gynécologique ?
Isabelle Giami, sage-femme administratrice de Gynécologie sans Frontières
Hélène Le Bail, responsable bénévoles du programme Lotus Bus de Médecins du Monde
Dr. Mehdi Benchoufi, médecin en santé public à l'Hôtel-Dieu Paris et président de l'association echOpen
Modération : Marie Lechner, Gaîté lyrique
Entrée : 6 euros
Réservation
Une soirée de performances queer féministes sur les rapports entre corps et technologie dans le contexte des revendications de la réappropriation de la santé gynécologique par les femmes. Shu Lea Cheang et Paula Pin et leurs collaboratrices useront du hacking de l’observation échographique et de l’analyse des fluides corporels pour construire le langage de leur expression artistique et développeront une triple stratégie : revendication de l’autonomie corporelle, subversion biopolitique et désacralisation de la science et de la santé académiques.
[[Performative lab]o[dy Ritual]]
Paula Pin, Pechblenda/Hackteria (Es, Ch)
La performance post-pornographique menée par Paula Pin et les laboratoires Pechblenda/Hackteria explore la performativité queer de la nature par la conduite d’expérimentations de micro et macro plaisirs avec les outils du Bio-trans.lab mobile HardGlam. Paula Pin nous donne à voir et écouter un rituel alchimique mené par des sorcières cyborgs. Les intra-actions des corps avec les instruments génitaux, le rituel collectif d’échanges de fluides corporels, les corps eux-mêmes, mais aussi le code, les fréquences, les ondes et les échanges cellulaires observés au microscope, sont retransmis en live. Paula Pin invoque une expérience magique d’Open Science Friction des corps humains et non-humains qui s’oppose à une vision réductionniste de la sexualité.
Unborn 0x9
Shu Lea Cheang, Labomedia (Fr)
Invités : Joachim Montessuis, Gaël Segalen, Paula Velez, Catherine Lenoble
La performance Unborn0x9 fait intervenir des bio-hackers, performeuses et agitatrices politiques sur un environnement sonore construit par des artistes sonores et dérivé de la conversion vers l’audible de fréquences ultrasoniques issues de l’échographie. Ecrite suivant les différentes typologies contemporaines de maternité, la performance donne à voir l’envers du décor de la technologie échographique et questionne le caractère à la fois non-invasif des fréquences ultrasoniques et invasif de la vision de l’intérieur du corps de la femme par une technologie d’origine militaire. Il s’agit d’une phase de développement d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang et produite par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia et echOpen.
PARTICIPANTS