Scientifiques, professionnels de santé, designers et artistes proposeront des démonstrations de leurs prototypes.
Avec : echOpen, MyHumanKit, GaudiLabs, Hackteria, HardGlam, Guy Aidelberg, Victoi Benichoux, Prometheus Science (André Maia Chagas), Koi Science (Alexey Zaytsev), La Paillasse, Sano Celo, Ovaom, Institut Pasteur & ENSCI-Les Ateliers, iGEM Pasteur 2017 - Æther, iGEM Pasteur 2016 - Mos(kit)o, Faircap, Les Parleuses.
Le matériel ouvert pour la santé :
L’Open Science Hardware regroupe dans le monde entier des chercheurs, scientifiques, médecins, designers, activistes, artistes et usagers qui défendent la conception, le design et le partage de matériels scientifiques ouverts, sans copyright et distribué, en s’inspirant du logiciel libre et des techniques de fabrication numérique modernes. L’objectif de la science citoyenne est d’accroître l’accès aux dispositifs médicaux et aux outils d’analyse et de recherche, de permettre leur appropriation, leur customisation et leur recyclage et d’en réduire les coûts.
Le matériel ouvert pour la santé permettrait d’apporter une réponse aux défis des services d’urgence, des déserts médicaux, des pollutions endémiques, mais aussi de la médecine de première ligne auprès de populations à forte prévalence de risques. L’Open Science Hardware constitue également une réponse aux enjeux globaux liés à l’aide au développement par la formation.
Scientifiques, professionnels de santé, designers et artistes présenteront leurs projets.
Modération : Makery
Avec : Delphine Bézier (MyHumanKit), Wieke Betten (Waag Society), Alexey Zaytsev (Koi Science/DI-Lambda), Dasha Ilina (Center for Technological Pain), Fanny Prudhomme (Les Parleuses), Enrico Bassi (MAde4You, Opendot fablab Milan), Guy Aidelberg (CRI), Pechblenda/Hackteria, Céline Tchao (Open Science School).
Favoriser l'accès au soin :
Ces dernières années ont émergé des prototypes de kits portables pour la médecine, des prothèses DiY, des écho-stéthoscopes portables, des applications ouvertes pour le diagnostic médical et même des laboratoires portatifs. Autant de dispositifs médicaux qui pourraient révolutionner la pratique de la médecine et réduire les inégalités sociales dans l’accès aux soins.
Hors des industries du secteur, qui proposent des coûts prohibitifs, certains chercheurs développent dans leur pratique des dispositifs pour identifier des cellules cancéreuses dans le sang, des produits chimiques dans l’urine ou surveiller les signes vitaux. Ces outils qui pourraient être utilisés pour les soins de santé et l’orientation diagnostique ne sont bien souvent jamais industrialisés, faute de standardisation et/ou de documentation pour que d’autres puissent les utiliser.
Introduction sur les Journées nationales de l'innovation en santé par le professeur Jean-Yves Fagon, délégué ministériel à l'innovation en santé
15h-16h : Innovation en santé et laboratoires collaboratifs
Marc Fournier, directeur de La Paillasse, espace associatif - laboratoire éco-citoyen
Imane Baïz, coordinatrice du programme Doing-It-Together-Science pour le Centre de Recherches Interdisciplinaires
Olivier de Fresnoye, co-fondateur de l'association d'écho-stéthoscopie echOpen de l'Hôtel-Dieu
Modération : Ewen Chardronnet, Makery
16h-17h : Les laboratoires portatifs pour la santé dans les pays émergents
Jean-Baptiste Ronat, responsable du projet MiniLab de Médecins Sans Frontières
François Piuzzi, directeur de la commission Physique sans Frontière pour la Société Française de Physique
Dr. Marc Dusseiller, réseaux Hackteria et Global Open Science Hardware
Modération : Olivier de Fresnoye, echOpen
17h-18h : quels outils pour le diagnostic rapide en santé gynécologique ?
Isabelle Giami, sage-femme administratrice de Gynécologie sans Frontières
Hélène Le Bail, responsable bénévoles du programme Lotus Bus de Médecins du Monde
Dr. Mehdi Benchoufi, médecin en santé public à l'Hôtel-Dieu Paris et président de l'association echOpen
Modération : Marie Lechner, Gaîté lyrique
Entrée : 6 euros
Réservation
Une soirée de performances queer féministes sur les rapports entre corps et technologie dans le contexte des revendications de la réappropriation de la santé gynécologique par les femmes. Shu Lea Cheang et Paula Pin et leurs collaboratrices useront du hacking de l’observation échographique et de l’analyse des fluides corporels pour construire le langage de leur expression artistique et développeront une triple stratégie : revendication de l’autonomie corporelle, subversion biopolitique et désacralisation de la science et de la santé académiques.
[[Performative lab]o[dy Ritual]]
Paula Pin, Pechblenda/Hackteria (Es, Ch)
La performance post-pornographique menée par Paula Pin et les laboratoires Pechblenda/Hackteria explore la performativité queer de la nature par la conduite d’expérimentations de micro et macro plaisirs avec les outils du Bio-trans.lab mobile HardGlam. Paula Pin nous donne à voir et écouter un rituel alchimique mené par des sorcières cyborgs. Les intra-actions des corps avec les instruments génitaux, le rituel collectif d’échanges de fluides corporels, les corps eux-mêmes, mais aussi le code, les fréquences, les ondes et les échanges cellulaires observés au microscope, sont retransmis en live. Paula Pin invoque une expérience magique d’Open Science Friction des corps humains et non-humains qui s’oppose à une vision réductionniste de la sexualité.
Unborn 0x9
Shu Lea Cheang, Labomedia (Fr)
Invités : Joachim Montessuis, Gaël Segalen, Paula Velez, Catherine Lenoble
La performance Unborn0x9 fait intervenir des bio-hackers, performeuses et agitatrices politiques sur un environnement sonore construit par des artistes sonores et dérivé de la conversion vers l’audible de fréquences ultrasoniques issues de l’échographie. Ecrite suivant les différentes typologies contemporaines de maternité, la performance donne à voir l’envers du décor de la technologie échographique et questionne le caractère à la fois non-invasif des fréquences ultrasoniques et invasif de la vision de l’intérieur du corps de la femme par une technologie d’origine militaire. Il s’agit d’une phase de développement d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang et produite par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia et echOpen.